samedi 7 novembre 2009

Octobre 2009

Retour sur le mois passé...

Rett.iuwt

Asmanur a eu la formidable idée de créer une plateforme Status.net en parallèle du chan #sdz (et #zds - sur epic.net) et de Buzzerl : ça s'appelle "Rett.iuwt" ou "Twuitter", et c'est ici.
Etant maintenant bien habitué à Twitter, j'avoue que j'apprécie bien ce mode de communication, en particulier comparé à IRC (où, il faut bien le dire, je ne fous jamais les pieds), aux forum et aux réseaux sociaux plus "riches" :

  • Par rapport aux messageries instantanées donc, c'est beaucoup moins invasif, on gère plus facilement le bruit, et ça a également l'énorme avantage de la persistance (les logs IRC, c'est pénible à lire).
  • Je trouve les forum souvent trop "statiques". De plus, ils sont généralement axés vers un "thème" en particulier, et se prêtent mal au partage d'items (liens, news, photos, etc...) : ils ne sont pas vraiment faits pour ça.
  • Les "gros" réseaux sociaux, au sens "grosse appli", sont... lourds. Facebook par exemple, même s'il reste un outil très utile pour garder le contact avec ses potes, n'est pas du tout adapté pour une utilisation en mode "communauté" : trop d'applications (plus useless et mal codées les unes que les autres), trop de bruit et des outils (et interface) trop lourds. Sans parler des problèmes d'accès aux informations privées...
Peut-être Google Wave (NON, je n'ai pas d'invitation, je n'y suis pas !) proposera-t-il quelque chose de nouveau dans ce domaine...

Dans la foulée, je cherchais un client multi-plateforme pour Twitter et Status.net, et je suis tombé sur qTwitter, qui est tout à fait sympathique. Certes, ce n'est pas le plus joli esthétiquement, mais il fait bien le job et a pas mal de fonctionnalités utiles (réglage mises-à-jour, support de Twitter, Identi.ca et autres Status.net, options d'auto-#tag et de raccourcissement d'URL...).

Il reste plus qu'à trouver un moyen propre de faire le pont entre deux comptes/API Twitter et Status.net, et ce sera  nickel...


SupInfo

On a beaucoup entendu parler de SupInfo ce mois-ci, dans des termes peu avantageux (euphémisme).
D'abord la sombre histoire d'un étudiant à qui SupInfo refusait de remettre son diplôme qui a fait un peu de buzz. Ensuite, un article assassin d'un enseignant chercheur sur la formation prodiguée par cette école... qui a déclenché pas mal de réactions, notamment celle d'un compte Twitter (@olivier_comes) supposé appartenir à un responsable de cette école (je vous laisse juger au vu des tweets, mais je ne peux que penser qu'il s'agit d'une usurpation d'identité...).
Je ne commente pas l'affaire de l'étudiant, elle me parait louche. Pour ce qui est de l'article, s'il avait été écrit par un membre de la CTI, j'y porterais plus de crédit, même si je pense que l'auteur est de bonne foi.

Je ne connais personnellement aucune personne étudiant ou ayant étudié dans cet (ces) établissement(s). Je ne connais pas non plus particulièrement bien la formation prodiguée.
Pour autant, les problèmes mentionnés (même s'ils sont exagérés, là n'est pas la question) sont pour moi "logiques" pour une formation privée, d'une part, et non sanctionnée par la CTI d'autre part.
J'ai toujours été favorable à l'enseignement (supérieur) public, qu'il se fasse en classes préparatoires, universités, écoles d'ingénieurs ou autre. Ce n'est pas tant une question de gratuité (les écoles de commerce publiques sont payantes par exemple), mais une certaine garantie (imparfaite bien sûr) du mérite de l'intégration : concours après les CPGE, intégration sur titre depuis la fac, etc... L'argent n'est pas supposé intervenir dans cette phase là.
Ensuite, qu'on le veuille ou non, la commission des titres d'ingénieur impose des conditions parfois très strictes aux établissements pour que ceux-ci délivrent le diplôme d'ingénieur. Ce n'est pas pour rien : d'une part, cela assure un semblant de standardisation entre les formations sur les sujets transverses (gestion de projet, management, communication, langues, formation théorique, etc...) quelque soit le niveau supposé de la dite formation. D'autre part, c'est une sorte de "label qualité" applicable à tous ses diplômés. Bien sûr, ensuite, certains étudiants seront plus compétents que d'autres dans un contexte professionnel : c'est pourquoi il est évident qu'avoir un diplôme SupInfo n'est pas un point négatif en soi. Cependant, je comprendrais un recruteur (surprenant, non ?) qui à profil équivalent préfèrerais un candidat avec un diplôme d'ingénieur.

Jeux

Deux très bons jeux ce mois-ci :

  • Plants VS Zombies : un excellent jeu de stratégie sur PC (Windows, Mac et Web) dans le genre "tower-defense en lignes". Design marrant, bonne durée de vie, musiques géniales... vraiment très sympa.
  • Professeur Layton et la boîte de Pandore : sur Nintendo DS, dans la lignée du premier épisode. Je craignais un peu que le principe de jeu s'essouffle à cause d'une répétition des énigmes, mais je me trompais : on se régale tout pareil.


Musique et BD

D'abord, l'annonce du nouvel album des Puppetmastaz pour le 9 Novembre (déjà) : "The Breakup". Si vous aimez le Hip Hop un peu décalé, technique et à tendance électro, foncez. Un minimix de preview, absolument génial, est disponible gratuitement ici.

Dans le style vieux Blues et Boogie, je vous conseille Sonny Boy Williamson I, un grand harmoniciste ayant enregistré dans les années 30 et 40. Beaucoup de perles dans sa discographie.

J'ai enfin récupéré la bande originale du film Conan le Barbare, par Basil Poledouris. Hormis le fait que c'est excellent (surtout pour un geek comme moi, ou pour un fan de Naheulbeuk), je pense que c'est à conseiller à toute personne souhaitant découvrir doucement la musique classique : les morceaux sont plutôt courts, les mélodies assez simples et redondantes, mais la composition générale et l'interprétation en font quelque chose de très intéressant.

En BD, le dernier Jiro Taniguchi, "Un zoo en hiver", est très bon : dans la lignée de ses titres "Un ciel radieux", "Quartier lointain" ou "Le journal de mon père", celui-ci apporte une touche auto-biographique supplémentaire (jeunesse dans l'industrie du dessin et du manga dans les années 60), et une ambiance vraiment particulière. Très touchant.