samedi 13 décembre 2008

Europa

"Bon, voila. Je souhaite bon courage à mon successeur Tchèque."

Non.

"Je vous prie d'accepter mes excuses pour ce qui n'a pas été accompli. L'Europe est au cœur de ce qui peut devenir la principale puissance mondiale, tant au sens géopolitique qu'au sens culturel, ou bassement économique. Je tiens à encourager particulièrement mon successeur Tchèque à la présidence l'Union Européenne. La Tchécoslovaquie a été l'un des pays de l'Est les plus développé avant l'invasion Hitlérienne. Il est naturel de reconnaître ses états fils, dont la Slovaquie, donc, avec la plus grande attention. Ainsi que les Pays-Bas, ne serait-ce que pour l'héritage de Rombrant. La Suède et le Danemark pour leur culture scandinave (L'Odinisme étant reconnu en tant que religion et non secte dans de nombreux états.). L'Espagne pour ses poètes, son histoire et ses douleurs. Le Portugal pour sa tristesse. La Finlande pour sa langue, absolument abstraite et sa musique métalo-pop merdique. L'Irlande pour notre héritage celte commun, qu'on le veuille ou non. Le Royaume-Unis, bien que ça coûte à chacun. L'Italie, et son influence antique qui a grosso-modo marqué toute l'Europe. La Grèce, à qui l'on doit le nom d'"Europe" : sordide vache catin, maitresse de Zeus. Bulgarie, Roumanie et Hongrie : états mal aimés qui portent pourtant en eux tout l'héritage, au sens large, de l'empire austro-hongrois. La Pologne, régulièrement citée comme lieu le plus sinistre au monde (après la Moldavie - et prouvant aux yeux de certains, l'existence de Dieu). L'Allemagne, véritable centre de l'Europe depuis le Saint Empire Germanique. Et les états Baltes (et non Basques...) sans cesse à la recherche de leur véritable identité, entre influence slave et délires micro-culturels finno-hougriens. Pays des balkans, whatever yo name(s), qui souhaitez sortir de cette poudrière de m3rde. Et enfin, encore, l'Italie, la trop caricaturée, qui vaut cent fois son pesant culturel et historique via le très décadent empire romain. Je ne peux bien sûr pas parler ici de la France, ni de la Belgique, qui connaissent leur rôle dans l'aventure européenne."

Voilà ce qui me semble être le le discours nécessaire d'un véritable européen objective et pragmatique. Cela dit, pour des raisons à la fois économiques et sociales, nous sommes loin d'entendre ce type de discours (pourtant fédérateur, à sa façon...) de la part des différents responsables européens.

Pourquoi ?

2 commentaires:

Lefty a dit…

hic!

bien loin du Ruby et du Root Blues (pas tant que ça pour ce dernier)
tu connais mes opinions "fédératrices" (éclats de rire dans le public") au niveau de l'Europe...
les grands esprits édictent des dogmes et sont pétris de certitudes: ils ont oublié la "loi du papillon", et nous prouvent chaque jour que la statistique et la stochastique sont des sciences on ne peut plus molles, contrairement aux apparences.
l'"homo europaeus", l'"homo gaeanus" et la planète en général paient le prix des "tiens, je n'avais pas pensé à ça" tous les jours...

but one day, Baby, I ain't gonna worry my life anymore...

Léna a dit…

Tu cites deux fois l'Italie :)

Sinon très jolie illustration de "l'unité dans la diversité".